16 jours après la fin du "Varïag" et du "Korietz" - lire sur ce site l’article La guerre russo-japonaise sur mer - dans le journal « Rus’ » sous la signature de Iakovlev Repninsky fut publié un poème « Varïag (Bouillonnent les vagues froides) ».
Plus tard, V.Benevsky, chef de chœur de la cathédrale de l’icône de la sainte Vierge de Riazan, de Stavropol, composa la mélodie de ce chant.
Bouillonnent les vagues froides
Bouillonnent les vagues froides,
Se brisant contre la berge marine,
Les mouettes s’élancent au dessus de la mer,
Leur cri est plein de tristesse.
Les mouettes s’élancent au dessus de la mer,
Leur cri est plein de tristesse.
Là-bas, au milieu de la mer grondante,
Tournoie l’étendard de Saint André.
Se bat en un combat inégal,
Le beau et fier "Varïag."
Se bat en un combat inégal,
Le beau et fier "Varïag."
Le grand mat est brisé,
Le blindage transpercé,
Se bat courageusement l’équipage,
Avec la mer, l’ennemi et le feu.
Se bat courageusement l’équipage,
Avec la mer, l’ennemi et le feu.
Mouettes, au monde entier,
Transmettez cette triste nouvelle ;
Que nous ne nous sommes pas rendu à l’ennemi,
Sommes tombés pour l’honneur russe.
Que nous ne nous sommes pas rendu à l’ennemi,
Sommes tombés pour l’honneur russe.
Devant l’ennemi, n’avons pas abaissé,
Le glorieux drapeau de Saint André !
Avons fait sauter le "Korietz"
Le "Varïag" fut coulé par nous même.
Avons fait sauter le "Korietz"
Le "Varïag" fut coulé par nous même.
Bouillonnent les vagues froides,
Se brisant contre la berge marine,
Les mouettes s’élancent vers la Russie,
Leur cri est plein de tristesse.
Les mouettes s’élancent vers la Russie,
Leur cri est plein de tristesse.
Traduction : Sarah P. Struve.